Présentation du Pédalier Club Sport CSP V2
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Présentation du Pédalier Club Sport CSP V2
Tout le monde a déjà entendu parler du légendaire pédalier Club Sport (CSP), de Fanatec ! Une petite merveille de précision, bourrée de technologie, au design sobre et racé, un des « must have » de tout fan de simulation automobile qui se respecte !
Pratiquement dès sa sortie, ce pédalier, entièrement démontable, a donné des idées aux bricoleurs de cockpit automobile les plus fous.
Des adeptes du CSP ont moddé la pédale de frein, lui adjoignant un voire deux amortisseurs à huile, pour ajouter du réalisme à son utilisation.
Un japonais, nommé Tekiei, a eu l’idée de génie d’améliorer ce pédalier, en lui ajoutant une modification intéressante…
En 2012, année de la sortie du volant Club Sport, Fanatec a décidé qu’il était temps de relifter son pédalier phare. En collaboration avec Tekiei et en s’inspirant des mods du CSP, l’équipe d’ingénieurs allemande a dessiné un tout nouveau pédalier. le CSP V2, qui remplace désormais le vénérable CSP, s’est vu doter des améliorations créées par ces fadas du bricolage, tout en gardant son look et toutes ses caractéristiques techniques (capteur de pression pour le frein, senseurs magnétiques pour l’accélérateur et l’embrayage). Améliorations pour le moins… Alléchantes !
Ce qui change…
Le lifting du CSP saute aux yeux dès le déballage… Si la boîte est inchangée, le CSP V2 brille déjà de tous ses feux dans sa housse en tissus noir marquée du logo Fanatec.
Les accessoires contenus dans la boite sont les mêmes que ceux du CSP (un câble USB, un câble PS2 et un set de vis noires pour modifier la profondeur des pédales) à l’exception d’un nouvel élément, une petite flapule d’huile hydraulique.
Une fois le pédalier sorti de son fourreau, les premières différences apparaissent avec éclat !
Le cadre et le plateau de protection du circuit électronique ont revêtu une teinte noire brossée du plus bel effet. Les bras des pédales sont peint à l’identique, le support de la pédale de frein arborant le logo Fanatec en aluminium brillant. Les pédales gardent la même forme mais sont polies et rutilantes. Fini les aspérités coupantes de l’aluminium brut du CSP.
Mais c’est en retournant le pédalier que l’on découvre les différences les plus marquantes!
Si la pédale d’accélération garde sa technicité inchangée, il n’en est pas de même pour le frein et l’embrayage.
La première amélioration, flagrante, concerne l’embrayage. Si, comme sur le CSP, il est toujours équipé d’un capteur magnétique de mouvement, le levier reçoit deux bras qui s’articulent sur un tout nouveau système de bascule, à l’arrière.
Lorsqu’il est enfoncé, le bras supérieur appuie sur une pièce de caoutchouc épaisse qui sert de butée. En fin de course, le boitier contenant le piston remonte alors que la bielle supérieure bascule vers l’arrière, diminuant la vitesse de compression du ressort (et donc la résistance de la pédale), ce qui donne une sensation d’ouverture de l’embrayage très proche de la réalité. Cette nouvelle dynamique change complètement les sensations de conduite en simulation automobile.
La deuxième différence dynamique est créée par l’adjonction d’un amortisseur hydraulique à la pédale de frein (d’où la raison du petit container d’huile), ainsi qu’au (léger) raccourcissement de sa course.
Une manipulation, un peu complexe mais bien expliquée dans la vidéo de présentation du CSP V2, est nécessaire pour le remplir correctement. Cela étant fait, l’amortisseur se fixe sur le bras de la pédale de frein à l’aide d’un écrou cylindrique et sur le cadre avec une petite goupille du plus bel effet. Le cylindre principal du frein ne reçoit plus de ressort. Ce dernier est remplacé par celui de l’amortisseur, dont la dureté est réglée par une molette à pas de vis.
La pédale de frein est toujours équipée de son petit moteur de vibration et du module de capteur de pression « load Cell » qui a fait ses preuves sur le CSP.
Le support du potentiomètre de réglage de la sensibilité de la cellule est maintenant orné d’une plaque ajourée noire, graduée de 1 à 10, facilitant le réglage fin de la cellule.
Si la sensation donnée par l’amortisseur est, au début, moins flagrante que celle de la pédale d’embrayage, elle est très agréable et donne véritablement un plus à l’effet d’élasticité du petit cylindre souple contenu dans le boitier du piston de la pédale. Après quelques jours d’usage, j’ai réalisé que la sensation est identique à celle donnée par la pédale de frein hydraulique de ma voiture et que je « pompais » spontanément lors de freinages violents sur les grosses américaines « décrocheuses » de mes jeux favoris, avec une efficacité de freinage accrue. Ajoutez à cela le léger bruit de succion généré par le déplacement de l’huile dans le piston de l’amortisseur et vous avez une sensation de freinage d’une rare authenticité !
L’aspect financier.
Ces améliorations se traduisent bien évidemment par l’augmentation substantielle du prix du nouveau pédalier (comptez 50 euros supplémentaires pour acquérir le CSP V2) mais aussi par la disparition pure et simple du CSP dans le magasin online de Fanatec. Suppression d’un pédalier dépassé ou stratégie commerciale ? Ce lifting arrive à un moment où la gamme des pédaliers de Fanatec s’étoffe avec l’apparition du pédalier CSR Elite, reprenant les caractéristiques principales du CSP (hormis les senseurs magnétiques sur l'embrayage et l'accélérateur) avec un budget inférieur de 50 euros par rapport à ce dernier et du nouveau pédalier d’entrée de gamme, le pédalier CSR.
Mais honnêtement, 50 euros en plus, ce n’est pas cher payer les sensations et le plaisir que me procurent ce nouveau bijou made in Fanatec !
En conclusion…
Si le CSP s’est fait une réputation de pédalier d’exception, très abouti, se distinguant de la concurrence par la technologie « load Cell » et l’amortissement du cylindre en mousse déformable contenu dans le boitier de la pédale de frein et aussi par les senseurs magnétiques équipant les pédales d’embrayage et d’accélérateur, le CSP V2 le dépasse largement ! L’affinement de la sensation de freinage grâce à l’amortisseur et surtout l’ajout de l’astucieux mécanisme imaginé par Tekiei sur l’embrayage apportent un nouveau relief aux sensations de conduite.
Permet-il d’améliorer les performances du joueur ? La question reste ouverte pour le moment. Une chose est sure, il apporte un véritable « plus » à la simulation automobile, nous immergeant dans des sensations de conduite de plus en plus réalistes, sans rien retrancher aux redoutables qualités d’efficacité et de précision caractéristiques du CSP.
Voici pour terminer, une petite vidéo vous donnant un aperçu visuel et auditif des différences entre le CSP et son petit frère le CSP V2…
Vous pouvez consulter mes autres présentations ici (fanatec-logitec-ou-thrustmaster), ici (g25-versus-g27-le-test), ici (g27-de-logitech-versus-porsche-911-gt2-de-fanatec-le-test), ici (le-pedalier-clubsport-de-fanatec-le-test), ici (le-levier-de-vitesse-trustmaster-th8rs-le-test), ici (Le buttkicker, une arnaque? Un plus?), button-box-kekseksa
Pratiquement dès sa sortie, ce pédalier, entièrement démontable, a donné des idées aux bricoleurs de cockpit automobile les plus fous.
Des adeptes du CSP ont moddé la pédale de frein, lui adjoignant un voire deux amortisseurs à huile, pour ajouter du réalisme à son utilisation.
Un japonais, nommé Tekiei, a eu l’idée de génie d’améliorer ce pédalier, en lui ajoutant une modification intéressante…
En 2012, année de la sortie du volant Club Sport, Fanatec a décidé qu’il était temps de relifter son pédalier phare. En collaboration avec Tekiei et en s’inspirant des mods du CSP, l’équipe d’ingénieurs allemande a dessiné un tout nouveau pédalier. le CSP V2, qui remplace désormais le vénérable CSP, s’est vu doter des améliorations créées par ces fadas du bricolage, tout en gardant son look et toutes ses caractéristiques techniques (capteur de pression pour le frein, senseurs magnétiques pour l’accélérateur et l’embrayage). Améliorations pour le moins… Alléchantes !
Ce qui change…
Le lifting du CSP saute aux yeux dès le déballage… Si la boîte est inchangée, le CSP V2 brille déjà de tous ses feux dans sa housse en tissus noir marquée du logo Fanatec.
Les accessoires contenus dans la boite sont les mêmes que ceux du CSP (un câble USB, un câble PS2 et un set de vis noires pour modifier la profondeur des pédales) à l’exception d’un nouvel élément, une petite flapule d’huile hydraulique.
Une fois le pédalier sorti de son fourreau, les premières différences apparaissent avec éclat !
Le cadre et le plateau de protection du circuit électronique ont revêtu une teinte noire brossée du plus bel effet. Les bras des pédales sont peint à l’identique, le support de la pédale de frein arborant le logo Fanatec en aluminium brillant. Les pédales gardent la même forme mais sont polies et rutilantes. Fini les aspérités coupantes de l’aluminium brut du CSP.
Mais c’est en retournant le pédalier que l’on découvre les différences les plus marquantes!
Si la pédale d’accélération garde sa technicité inchangée, il n’en est pas de même pour le frein et l’embrayage.
La première amélioration, flagrante, concerne l’embrayage. Si, comme sur le CSP, il est toujours équipé d’un capteur magnétique de mouvement, le levier reçoit deux bras qui s’articulent sur un tout nouveau système de bascule, à l’arrière.
Lorsqu’il est enfoncé, le bras supérieur appuie sur une pièce de caoutchouc épaisse qui sert de butée. En fin de course, le boitier contenant le piston remonte alors que la bielle supérieure bascule vers l’arrière, diminuant la vitesse de compression du ressort (et donc la résistance de la pédale), ce qui donne une sensation d’ouverture de l’embrayage très proche de la réalité. Cette nouvelle dynamique change complètement les sensations de conduite en simulation automobile.
La deuxième différence dynamique est créée par l’adjonction d’un amortisseur hydraulique à la pédale de frein (d’où la raison du petit container d’huile), ainsi qu’au (léger) raccourcissement de sa course.
Une manipulation, un peu complexe mais bien expliquée dans la vidéo de présentation du CSP V2, est nécessaire pour le remplir correctement. Cela étant fait, l’amortisseur se fixe sur le bras de la pédale de frein à l’aide d’un écrou cylindrique et sur le cadre avec une petite goupille du plus bel effet. Le cylindre principal du frein ne reçoit plus de ressort. Ce dernier est remplacé par celui de l’amortisseur, dont la dureté est réglée par une molette à pas de vis.
La pédale de frein est toujours équipée de son petit moteur de vibration et du module de capteur de pression « load Cell » qui a fait ses preuves sur le CSP.
Le support du potentiomètre de réglage de la sensibilité de la cellule est maintenant orné d’une plaque ajourée noire, graduée de 1 à 10, facilitant le réglage fin de la cellule.
Si la sensation donnée par l’amortisseur est, au début, moins flagrante que celle de la pédale d’embrayage, elle est très agréable et donne véritablement un plus à l’effet d’élasticité du petit cylindre souple contenu dans le boitier du piston de la pédale. Après quelques jours d’usage, j’ai réalisé que la sensation est identique à celle donnée par la pédale de frein hydraulique de ma voiture et que je « pompais » spontanément lors de freinages violents sur les grosses américaines « décrocheuses » de mes jeux favoris, avec une efficacité de freinage accrue. Ajoutez à cela le léger bruit de succion généré par le déplacement de l’huile dans le piston de l’amortisseur et vous avez une sensation de freinage d’une rare authenticité !
L’aspect financier.
Ces améliorations se traduisent bien évidemment par l’augmentation substantielle du prix du nouveau pédalier (comptez 50 euros supplémentaires pour acquérir le CSP V2) mais aussi par la disparition pure et simple du CSP dans le magasin online de Fanatec. Suppression d’un pédalier dépassé ou stratégie commerciale ? Ce lifting arrive à un moment où la gamme des pédaliers de Fanatec s’étoffe avec l’apparition du pédalier CSR Elite, reprenant les caractéristiques principales du CSP (hormis les senseurs magnétiques sur l'embrayage et l'accélérateur) avec un budget inférieur de 50 euros par rapport à ce dernier et du nouveau pédalier d’entrée de gamme, le pédalier CSR.
Mais honnêtement, 50 euros en plus, ce n’est pas cher payer les sensations et le plaisir que me procurent ce nouveau bijou made in Fanatec !
En conclusion…
Si le CSP s’est fait une réputation de pédalier d’exception, très abouti, se distinguant de la concurrence par la technologie « load Cell » et l’amortissement du cylindre en mousse déformable contenu dans le boitier de la pédale de frein et aussi par les senseurs magnétiques équipant les pédales d’embrayage et d’accélérateur, le CSP V2 le dépasse largement ! L’affinement de la sensation de freinage grâce à l’amortisseur et surtout l’ajout de l’astucieux mécanisme imaginé par Tekiei sur l’embrayage apportent un nouveau relief aux sensations de conduite.
Permet-il d’améliorer les performances du joueur ? La question reste ouverte pour le moment. Une chose est sure, il apporte un véritable « plus » à la simulation automobile, nous immergeant dans des sensations de conduite de plus en plus réalistes, sans rien retrancher aux redoutables qualités d’efficacité et de précision caractéristiques du CSP.
Voici pour terminer, une petite vidéo vous donnant un aperçu visuel et auditif des différences entre le CSP et son petit frère le CSP V2…
Vous pouvez consulter mes autres présentations ici (fanatec-logitec-ou-thrustmaster), ici (g25-versus-g27-le-test), ici (g27-de-logitech-versus-porsche-911-gt2-de-fanatec-le-test), ici (le-pedalier-clubsport-de-fanatec-le-test), ici (le-levier-de-vitesse-trustmaster-th8rs-le-test), ici (Le buttkicker, une arnaque? Un plus?), button-box-kekseksa
Dernière édition par JefBougy le Sam 3 Aoû - 22:23, édité 6 fois
Re: Présentation du Pédalier Club Sport CSP V2
magique tes présentations Jeff, comme d'habitude!
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